Contrairement aux idées reçues et bien que cela soit moins fréquent que chez les hommes, les femmes aussi peuvent souffrir d’alopécie androgénétique. On estime même que 20 % d’entre elles sont concernées par ce phénomène de chute, qui survient le plus souvent après la ménopause, mais peut aussi apparaître dès la puberté ou après une grossesse. Quel que soit l’âge auquel les premiers signes capillaires de la calvitie se manifestent, l’impact psychologique est encore plus important pour les femmes que pour les hommes.
Même s’il existe des traitements permettant de ralentir l’évolution de la pathologie, la perte de cheveux féminine finit généralement par provoquer le dégarnissement définitif de certaines régions du cuir chevelu, en particulier le vertex, mais à l’exception de la ligne frontale. Dans ce cas, comme chez l’homme, la seule solution pour obtenir un effet naturel et définitif est de procéder à une chirurgie capillaire.
Voici les réponses à toutes les questions vous vous posez sur la greffe de cheveux chez les femmes.
1. Qu’est-ce qu’une greffe de cheveux chez les femmes ?
Il s’agit d’une intervention chirurgicale mineure qui consiste à prélever des unités folliculaires sur la couronne occipitale et à les réimplanter dans les zones dégarnies pour corriger définitivement l’alopécie.
2. Pourquoi les cheveux sont-ils prélevés sur la région occipitale ?
Tout simplement parce que les cheveux de cette région sont épargnés par le phénomène d’alopécie androgénétique. Mais il faut vérifier qu’il n’y a pas d’autres types d’alopécie sur cette région.
En 1977, Ludwig a décrit l’évolution en trois stades de la plupart des alopécies androgénétiques féminines. Sous l’effet de la DHT, l’hormone responsable de cette perte de cheveux, le cycle de croissance capillaire s’accélère, provoquant peu à peu l’affinement des cheveux, puis leur disparition précoce.
Chez les femmes, le dégarnissement commence sur le sommet du crâne (stade I) avant de s’étendre au vertex (stade II et stade III). Une bande de cheveux subsiste non seulement sur les tempes et la nuque, mais également sur la zone frontale, ce qui ne sera pas le cas chez un patient.
Souvent, la perte est plus diffuse chez la femme que chez l’homme.
3. Quel mode de prélèvement privilégier pour des cheveux de femme ?
Cela va dépendre de l’importance de l’alopécie, ainsi que de la densité et de la qualité de la zone donneuse.
S’il s’agit d’une petite calvitie et que la densité de la couronne est suffisante, on peut envisager de procéder à un prélèvement par extraction folliculaire (greffe FUE). Dans le cas de la méthode FUE, le cheveu est extrait à l’aide d’un punch mesurant moins d’un millimètre de diamètre. L’avantage de ce mode de prélèvement, c’est qu’il permet d’extraire les greffons au niveau de l’occiput, qu’il est relativement peu invasif et qu’il laisse des cicatrices circulaires très discrètes. L’inconvénient, c’est qu »elle nécessite de raser tout ou partie de la zone donneuse.
C’est pourquoi, pour la plupart des patientes, le Docteur Pierre Bouhanna préconise un prélèvement par bandelette (FUT à cheveux longs). Dans ce cas, il prélève une fine bandede cuir chevelu au milieu de la couronne, est ensuite découpée sous microscope sous forme de microgreffes. L’intérêt de cette technique pour les femmes, c’est qu’il n’est pas nécessaire de raser la zone donneuse. De plus, le médecin peut prélever jusqu’à 3 000 cheveux à la fois, si bien qu’il suffit d’une seule séance pour corriger une alopécie importante. Quant à la cicatrice, elle mesure moins d’un millimètre de large et est, dès la fin de l’intervention, totalement masquée par la chevelure, même si celle-ci est peu dense.
4. Comment se passe l’implantation ?
Une fois les greffons extraits, il convient de les trier en fonction du nombre de cheveux qu’ils contiennent, de leur forme, de leur type, ainsi que de leur couleur. Le Docteur Pierre Bouhanna les conserve dans une solution de conservation optimisée avant de les implanter dans les régions déterminées en début de séance avec la patiente.
Lorsque les follicules ont été prélevés par la technique FUE, il est courant d’utiliser un implanteur de type Choï, qui permet tout à la fois d’inciser le cuir chevelu et d’insérer les implants. En revanche, lorsqu’ils ont été prélevés par la technique FUT à cheveux longs, le Docteur Pierre Bouhanna pratique généralement une implantation en deux étapes, réalisant d’abord une fente très fine avant d’y injecter le nouveau cheveu.
Dans les deux cas, la dextérité et l’expérience du chirurgien sont cruciales pour obtenir un rendu parfaitement naturel. Il est en effet essentiel de créer un effet de densité ; d’orienter les nouveaux cheveux de manière à ce qu’ils se mêlent harmonieusement à la chevelure existante ; de sélectionner les unités folliculaires de manière judicieuse en fonction de leur position sur le cuir chevelu (des micro-greffons sur les régions antérieures, des mini-greffons sur les régions postérieures et un mélange dans les zones intermédiaires).
5. Quels sont les résultats de la greffe capillaire chez les femmes ?
Comme pour les hommes, les résultats sont tout à fait naturels et, surtout, ils sont définitifs.
En effet, comme ils proviennent d’une partie du cuir chevelu non touchée par le phénomène de chute de cheveux, cela signifie qu’ils repousseront pendant toute la vie de la patiente (ce sera la même chose pour un patient). Il conviendra toutefois de faire preuve d’un peu de patience, car les cheveux greffés tombent entre sept et dix jours après l’opération avant de repousser six à neuf mois plus tard. Le docteur peut recommander un traitement PRP pour stimuler la croissance du cheveu. On considère que la repousse est définitive au bout de douze mois.
Il est toutefois important de noter que la greffe n’est pas un traitement anti-chute et qu’elle ne supprime en aucun cas les causes de la perte de cheveux. Ainsi, d’autres transplantations pourront être nécessaires pour corriger les dégarnissements à venir.
6. Y a-t-il un risque de rejet ?
C’est tout l’intérêt de faire une greffe autologue : il n’y a aucun risque de rejet, puisque les cheveux greffés sont ceux de la patiente elle-même. Cela implique toutefois que la procédure ait été faite en prenant bien soin de ne pas endommager les follicules pileux, que ce soit au moment de leur prélèvement, de leur conservation ou de leur transplantation proprement dite. La transsection des racines capillaires en particulier est l’une des principales causes de l’échec d’une greffe.
7. Combien coûte une greffe ?
Le Dr Pierre Bouhanna s’adapte au cas de chacune de ses patientes. Les prix qu’il pratique dépendent de deux paramètres : l’ampleur de la calvitie à corriger et le mode de prélèvement utilisé.
Vous souffrez d’alopécie féminine et souhaitez faire une greffe de cheveux ? Contactez le Docteur Pierre Bouhanna au 01 42 27 15 44 ou via son site Internet. Les prix seront communiqués sur demande après avoir rempli le questionnaire disponible sur le site.