Les problèmes de cheveux sont particulièrement répandus dans la population. La calvitie touche ainsi un tiers des hommes dès l’âge de 30 ans et la moitié des hommes de 50 ans. Quant aux femmes, si elles ne sont pas épargnées par la calvitie, elles sont également touchées par l’effluvium télogène, qui est une chute de cheveux transitoire mais parfois massive.
Malgré les multiples recherches à ce sujet, il n’est toujours pas possible de guérir d’une alopécie définitive. Il est seulement possible de ralentir le phénomène de perte capillaire. En revanche, il est tout à fait envisageable de réaliser une greffe capillaire pour redensifier définitivement une zone dégarnie du cuir chevelu. On peut également parler d’implant capillaire.
Qu’est-ce qu’un implant capillaire ? Quelles sont les différentes techniques existantes ? Dans quels cas un implant capillaire est-il indiqué et où peut en faire à Paris ?
Le Docteur Pierre Bouhanna fait le point.
Qu’est-ce qu’un implant capillaire ?
Un implant capillaire est une intervention chirurgicale indolore, sous anesthésie locale et qui consiste à prélever des cheveux au niveau de la couronne – une zone du cuir chevelu non concernée par le phénomène de chute capillaire – pour les réinjecter sur les régions dégarnies du cuir chevelu. L’objectif est de re-densifier définitivement ces régions de manière naturelle, esthétique et indétectable à l’œil nu et sans laisser de cicatrices apparentes.
Comment se déroule un implant capillaire ?
Un implant capillaire se passe en quatre étapes principales :
La préparation du patient
Le médecin réalise des photos médicales de l’alopécie et de la zone donneuse du patient. Puis, en accord avec celui-ci, il trace au crayon dermographique les zones à corriger.
Le prélèvement des greffons dans la zone donneuse
Après anesthésie locale du cuir chevelu, le médecin s’attache à prélever les greffons sur la zone donneuse.
Il existe aujourd’hui deux techniques de prélèvement de référence :
- la technique FUT sans rasage (ou Follicular Unit Transplantation), qui consiste à prélever à l’arrière de la tête une très fine bande de cuir chevelu, d’où seront extraits les greffons ;
- et la technique de prélèvement par extraction folliculaire (FUE ou Follicular Unit Extraction) qui vise à prélever les unités folliculaires une par une à l’aide d’un micro-punch.
C’est le chirurgien qui détermine la technique de prélèvement à utiliser en fonction d’un certain nombre de critères :
- la quantité de cheveux disponibles ;
- les caractéristiques capillaires du patient ;
- la souplesse du cuir chevelu ;
- et la taille des zones dégarnies.
Il tiendra compte également des souhaits ou des habitudes de coiffure du patient :
- Celui-ci souhaite-t-il pouvoir se raser les cheveux ou les garder très courts ?
- Refuse-t-il d’avoir une fine cicatrice linéaire sur l’arrière de la tête, ce qui est lié à la technique FUT ?
- Refuse-t-il de raser la zone donneuse, ce qui peut être nécessaire pour certaines greffes FUE ?
- Est-ce qu’il souhaite corriger son alopécie en une seule séance ou est-il prêt à réaliser plusieurs séances à un an d’intervalle ?
Le tri des greffons
Dès qu’ils sont extraits du cuir chevelu, les greffons sont immédiatement placés dans une solution adaptée pour les conserver le temps de la transplantation.
C’est un point essentiel pour garantir la survie des unités folliculaires greffées, lesquelles ne survivent que quelques minutes à l’air libre et sont soumises à de nombreux traumatismes au cours de la greffe.
Chaque unité folliculaire est ensuite triée en fonction du nombre de cheveux qu’elle contient – entre un et quatre selon qu’il s’agit de micro- ou de mini-greffes.
La transplantation des greffons dans les zones à corriger
Enfin – et c’est la dernière étape – les greffons sont implantés manuellement avec un stylo injecteur de Choi dans les zones dégarnies du cuir chevelu.
Pour obtenir le résultat le plus naturel possible et indétectable à l’oeil nu, le chirurgien doit impérativement :
- créer une impression de densité ;
- implanter les cheveux de manière naturelle, c’est-à-dire en tenant compte de l’orientation et de l’angle d’inclinaison des autres cheveux ;
- et réaliser des irrégularités multiples au niveau de la ligne frontale pour que celle-ci paraisse tout à fait naturelle.
Dans quel cas peut-on réaliser un implant capillaire ?
La plupart des personnes souffrant d’alopécie – hommes comme femmes – peuvent réaliser un implant capillaire, car les contre-indications sont relativement limitées.
Le médecin le prescrit en cas de chute de cheveux définitive. Par exemple :
- une alopécie androgénétique (ou calvitie) ;
- une alopécie cicatricielle, qu’elle soit provoquée par une blessure ou une maladie inflammatoire du cuir chevelu ;
- ou encore une alopécie de traction causée par des habitudes de coiffure traumatiques pour les cheveux (tresses trop lourdes, défrisage, etc.).
Un implant capillaire peut également être réalisé pour corriger une greffe de cheveux ratée.
Il est à noter qu’il est préférable d’avoir au moins 20 ans pour les hommes et 18 ans pour les femmes pour réaliser une greffe capillaire.
Où faire une greffe de cheveux à Paris ?
Bien qu’il s’agisse d’une intervention relativement légère, il est essentiel de faire appel à un spécialiste de la greffe de cheveux.
Un implant capillaire est en effet une opération qui nécessite une grande dextérité et une pratique régulière.
Par exemple, le Dr Pierre Bouhanna s’est spécialisé il y a plus de 30 ans dans la prise en charge dermatologique et chirurgicale des alopécies et, à ce titre, il pratique très régulièrement des implants capillaires.
Surtout – et c’est un point essentiel – le Dr Pierre Bouhanna réalise lui-même, avec l’aide de son équipe, l’intervention de bout en bout – depuis l’examen clinique jusqu’à l’injection des greffons en passant par le prélèvement des cheveux et les consultations post-opératoires immédiates et à long terme.
Vous envisagez de faire une greffe de cheveux ? Contactez le Docteur Pierre Bouhanna au 01 42 27 15 44 ou via son site Internet.